Un travail si long et si tendu |
PASCAL
|
dans COUSIN |
tendu, ue |
J'ai moi-même été pauvre et j'ai tendu la main |
CHÉNIER
|
Idylles, le Mendiant. |
tendre [2] |
Ce piége n'est tendu que pour nous désunir |
RACINE
|
Bérén. III, 3 |
désunir |
Tout l'univers aussi s'en vit tendu de deuil |
ROTROU
|
St Gen. II, 8 |
tendu, ue |
Le cou tendu, l'oeil fixe et le coeur palpitant |
VOLTAIRE
|
Gertrude. |
tendu, ue |
Ils [les fous] portent en volant le cou tendu et la queue étalée |
BUFFON
|
Ois. t. XVI, p. 131 |
porter [1] |
Et s'il ne s'abaisse à cela et qu'il veuille toujours être tendu |
PASCAL
|
dans COUSIN |
tendu, ue |
À combien de familles de gentilshommes presque chancelantes n'a-t-il pas tendu des mains charitables ? |
MASSILLON
|
Villeroy. |
chancelant, ante |
Ils ont voulu me faire périr dans le piége qu'ils m'ont tendu en secret |
SACY
|
Bible, Psaum. XXXIV, 7 |
tendre [2] |
Et, s'il avait affaire à quelque maladroit, Le piége est bien tendu |
CORNEILLE
|
Poly. v, 1 |
tendu, ue |
Voilà de quoi sans doute avoir l'esprit tendu |
PIRON
|
Métrom. I, 8 |
tendu, ue |
Le miroir, si mince et si bien tendu sur son cadre, défie toute imitation, et réalise l'idéal de la membrane vibrante |
CARLET
|
Acad. des sc. Comptes rend. t. LXXXIII, p. 78 |
miroir |
Le ciel, tendu et fermé de toutes parts, n'offrait à nos yeux qu'une voûte ténébreuse que la flamme pénétrait, et qui s'appesantissait sur la terre |
BARTHÉLEMY
|
Anach. ch. 59 |
tendu, ue |
Son piége [du fourmi-lion] est tendu à tous les petits insectes rôdeurs ; et malheur à celui que son imprudence entraîne dans le précipice ! |
BONNET
|
Contempl. nat. XII, 42 |
rôdeur |
On avait tendu de tous côtés des tapisseries de fin lin, de couleur de bleu céleste et d'hyacinthe, qui étaient soutenues par des cordes de fin lin teintes en écarlate |
SACY
|
Bible, Esth. I, 6 |
tapisserie |
La pantenne ou pantière est un filet tendu entre deux grands arbres dans les clairières et à la rive des bois où l'on a remarqué qu'elles [les bécasses] arrivent ou passent dans le vol du soir |
BUFFON
|
Ois. t. XIV, p. 229 |
pantière |
C'est sur cette espèce de jeu de moquerie ou d'antipathie naturelle qu'est fondé le petit art de la pipée : il suffit de placer un oiseau nocturne ou même d'en contrefaire la voix, pour faire arriver les oiseaux à l'endroit où l'on a tendu les gluaux |
BUFFON
|
Ois. t. II, p. 101 |
pipée |
Si vous ne voyez pas de témoin qui puisse vous reprocher votre lâcheté dans le monde, si vous avez tendu vos piéges si subtilement qu'ils soient imperceptibles aux regards humains, vous dites : Qui nous a vus ! vous ne comptez donc pas parmi les voyants celui qui habite aux cieux ? |
BOSSUET
|
Sermons, Nécess. de trav. à son salut, 1 |
voyant, ante |